Moroccan waves pt. 1
Credo che per avere un quadro preciso e dettagliato delle vicissitudini musicali che interessano un villaggio di circa settecento abitanti del nord Africa, Joujouka, basta leggere questo pezzo di Jace Clayton.
Sono appena tornato dal Marocco, dove, anch'io, dopo circa mezzo secolo di pellegrinaggio occidentale, ho assistito alle live session dei Master Musicians of Joujouka; il festival è organizzato dall'irlandese Frank Rynne, che dopo il 2008 - quarantesimo anniversario della prima registrazione dei master ad opera di Brian Jones, Rolling Stones - organizza ogni anno il festival al costo di 300 €, inclusi alloggio nelle abitazioni dei musicisti e vitto a base di pietanze sufi.
Joujouka o Jajouka? Read More http://palm-wine.blogspot.com/2010/06/moroccan-waves-pt-1.html
Official Master Musicians of Joujouka Festival Blog, 2-4 June 2023 joujouka@gmail.com
Monday, June 21, 2010
Italian report on Master Musicians of Joujouka Festival 2010
Italian report on Master Musicians of Joujouka Festival 2010
Tuesday, June 15, 2010
Master Musicians of Joujouka Festival 2010 pics by Robert Hampson
Boujeloud photographed by Robert Hampson at the Master Musicians of Joujouka Festival 2010
Sunset in Joujouka by Robert Hampson
Master Musicians of Joujouka photo Robert Hampson
Visit Robert Hampson's official website http://www.roberthampson.com/
Sunday, June 13, 2010
Salim Jay : Le roman de Brion Gysin où jouent Hamid et ses oncles musiciens
Salim Jay : Le roman de Brion Gysin où jouent Hamid et ses oncles musiciens
Culture | salimjay | 5 mai 2010 à 7 h 00 min
On connaît Les Garçons sauvages de William Burroughs (Etats-Unis, 1970 et Christian Bourgois, Paris, 1973 ). C’est une sorte de poème romanesque où le Mexique, les Etats-Unis et Marrakech hantent une mémoire de pythie ensorcelée ou d’haruspice spécieux et provocateur. A Tanger, Brion Gysin fut l’un des grands amis de Burroughs et «Désert dévorant» (traduit de l’américain par Livia Standersi chez Flammarion en 1975) s’ouvrait d’ailleurs sur une préface où l’auteur des Garçons sauvages promettait : «C’est un livre que vous désirerez lire et relire. Il vous racontera ce qui se passe dans le Temps Présent. Comment les choses sont amenées à advenir ou non dans le Temps Présent. C’est aussi un divertissement de premier ordre. Commencez à le lire et vous réaliserez qu’il se lit tout seul».
Cela est vrai, comme il est vrai aussi que les 336 pages de ce livre auraient pu en compter sans dommage quelques dizaines de moins. Gysin a fait à son traducteur une confidence qui mérite d’être rapportée : «Il n’y a de réel (dans «Désert dévorant» que le Maroc, Hamid et ses oncles musiciens, les « Trente », derniers rescapés de la croisade des âmes que narre le grand poète persan Attâr dans son Colloque des oiseaux, et qui, dans le village de Joujouka, perpétuent les rites mystérieux, survivance des Lupercales romaines… ». Ces musiciens marocains jouent littéralement dans le roman de Brion Gysin. Ce sont eux qui permettent à l’auteur d’affirmer que le Maroc est l’Ouest Sauvage de l’Esprit. Le je polyphonique qui draine les images et les mirages dans «Désert dévorant» est « aventuré franc sud au désert, en plein Sahara, (…) et ne sachant plus en fait qui en moi marche, ni vers où, ni pourquoi». Read More http://www.lesoir-echos.com/2010/05/05/salim-jay-le-roman-de-brion-gysin-ou-jouent-hamid-et-ses-oncles-musiciens/
Culture | salimjay | 5 mai 2010 à 7 h 00 min
On connaît Les Garçons sauvages de William Burroughs (Etats-Unis, 1970 et Christian Bourgois, Paris, 1973 ). C’est une sorte de poème romanesque où le Mexique, les Etats-Unis et Marrakech hantent une mémoire de pythie ensorcelée ou d’haruspice spécieux et provocateur. A Tanger, Brion Gysin fut l’un des grands amis de Burroughs et «Désert dévorant» (traduit de l’américain par Livia Standersi chez Flammarion en 1975) s’ouvrait d’ailleurs sur une préface où l’auteur des Garçons sauvages promettait : «C’est un livre que vous désirerez lire et relire. Il vous racontera ce qui se passe dans le Temps Présent. Comment les choses sont amenées à advenir ou non dans le Temps Présent. C’est aussi un divertissement de premier ordre. Commencez à le lire et vous réaliserez qu’il se lit tout seul».
Cela est vrai, comme il est vrai aussi que les 336 pages de ce livre auraient pu en compter sans dommage quelques dizaines de moins. Gysin a fait à son traducteur une confidence qui mérite d’être rapportée : «Il n’y a de réel (dans «Désert dévorant» que le Maroc, Hamid et ses oncles musiciens, les « Trente », derniers rescapés de la croisade des âmes que narre le grand poète persan Attâr dans son Colloque des oiseaux, et qui, dans le village de Joujouka, perpétuent les rites mystérieux, survivance des Lupercales romaines… ». Ces musiciens marocains jouent littéralement dans le roman de Brion Gysin. Ce sont eux qui permettent à l’auteur d’affirmer que le Maroc est l’Ouest Sauvage de l’Esprit. Le je polyphonique qui draine les images et les mirages dans «Désert dévorant» est « aventuré franc sud au désert, en plein Sahara, (…) et ne sachant plus en fait qui en moi marche, ni vers où, ni pourquoi». Read More http://www.lesoir-echos.com/2010/05/05/salim-jay-le-roman-de-brion-gysin-ou-jouent-hamid-et-ses-oncles-musiciens/
Thursday, June 10, 2010
Master Musicians of Joujouka Festival articles in Liberation France
Joujouka, le club des soufis stones
Enquête
Par DAVID BORNSTEIN
World. Ce petit bled perdu dans le Rif marocain a abrité son troisième festival de musique soufie, qui s’est achevé hier. Entre transe panique, kif et mythologie hippie.
Trois jours et trois nuits en plein Rif marocain : depuis vendredi et jusqu’à dimanche, les maîtres musiciens soufis ont joué chez eux, entourés de leurs familles, dans le bled sans doute le plus réputé du Maroc. Joujouka est minuscule, perché sur une hauteur qui domine un lac ; des montagnes et d’immenses vallées vert fluo.
http://www.liberation.fr/culture/0101639892-joujouka-le-club-des-soufis-stones
PLUS
Rif et rock’n’roll
Découvert dans les années 50, Joujouka voit par la suite défiler les plus grands noms.
Le peintre Brion Gysin, les écrivains William Burroughs et Paul Bowles rencontrent les musiciens de Joujouka dès les années 50 alors qu’ils vivent à Tanger. C’est Mohamed Hamri, l’un des plus célèbres peintres marocains, qui leur fait découvrir son village natal.
Dans les années 70, les hippies défilent. Brian Jones, premier guitariste des Rolling Stones, est aussi le premier à tripper à Joujouka. Dès 1968, il débarque dans le Rif avec son ingénieur du son. Mélangeant les cassettes, ajoutant des effets sonores de répétition et d’échos - une nouveauté à l’époque -, il produira l’album Pipes of Pan at Joujouka. Mystique, Jones aurait vécu cette musique comme une «incantation à des êtres venus d’ailleurs». Il meurt tragiquement en 1969 et, désormais, ce sont les soufis qui lui rendent hommage. Pour lui, ils ont même créé une chanson en anglais. Les paroles sont brèves, mais efficaces : «Ha ! Brian Jones, very stone !» («Ah, Brian Jones, qu’est-ce qu’il était défoncé !»). Mike Jagger se rend au village des années plus tard, avec Keith Richards, et utilise la transe soufie dans l’album Steel Wheels, en 1989. Quant à Ornette Coleman, saxophoniste free jazz, il débarque au village en 1973 et enregistre Dancing in Your Head. Dans les années 80 et 90, les soufis volent de leurs propres ailes et tournent dans le monde entier.
Mais comme dans tout groupe de rock qui se respecte, ils se disputent et se séparent. Désormais, Bachir Attar vit à New York, enregistre et tourne en solo. Les musiciens restés au village réalisent les albums Black Eyes et Boujeloud. Ils créént le «festival Brian Jones» avec l’aide du producteur irlandais Frank Rynne.
Dans les années 70, les hippies défilent. Brian Jones, premier guitariste des Rolling Stones, est aussi le premier à tripper à Joujouka. Dès 1968, il débarque dans le Rif avec son ingénieur du son. Mélangeant les cassettes, ajoutant des effets sonores de répétition et d’échos - une nouveauté à l’époque -, il produira l’album Pipes of Pan at Joujouka. Mystique, Jones aurait vécu cette musique comme une «incantation à des êtres venus d’ailleurs». Il meurt tragiquement en 1969 et, désormais, ce sont les soufis qui lui rendent hommage. Pour lui, ils ont même créé une chanson en anglais. Les paroles sont brèves, mais efficaces : «Ha ! Brian Jones, very stone !» («Ah, Brian Jones, qu’est-ce qu’il était défoncé !»). Mike Jagger se rend au village des années plus tard, avec Keith Richards, et utilise la transe soufie dans l’album Steel Wheels, en 1989. Quant à Ornette Coleman, saxophoniste free jazz, il débarque au village en 1973 et enregistre Dancing in Your Head. Dans les années 80 et 90, les soufis volent de leurs propres ailes et tournent dans le monde entier.
Mais comme dans tout groupe de rock qui se respecte, ils se disputent et se séparent. Désormais, Bachir Attar vit à New York, enregistre et tourne en solo. Les musiciens restés au village réalisent les albums Black Eyes et Boujeloud. Ils créént le «festival Brian Jones» avec l’aide du producteur irlandais Frank Rynne.
http://www.liberation.fr/culture/0101639893-rif-et-rock-n-roll
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